Difficile ou pas d’acheter une maison à Tarbes en 2021 ?

Partager sur :

Vous cherchez à acheter une maison à Tarbes ? Comment se comportera le marché immobilier cette année ? Faisons le point.

Si l’année 2020 a été pour le moins singulière de par la crise sanitaire que nous vivons et ses répercussions sur tous les aspects de nos vies, dont l’économie, force est de constater que le marché immobilier de l’ancien se porte mieux que nous n’aurions pu le présager.
Ainsi, malgré deux confinements et une mise en pause forcée de 2 mois au printemps qui laissaient présager jusqu’à près de 20% de baisse de l’activité, l’année 2020 devrait donc se conclure sur un total de 960 à 990 000 ventes. Un chiffre certes en recul par rapport aux 1,065 millions de transactions enregistrées en 2019, mais qui placerait malgré tout 2020 à un niveau comparable à celui de 2017. A savoir, la 3e meilleure année en matière de nombre de ventes !

Résultat, le stock de logements à vendre est au plus bas : pour cette raison en particulier, le volume de transactions devrait baisser en 2021. En revanche, les prix se maintiendront, à l’exception possible de Paris et des dix premières villes de France. 

Une grande inconnue : l’attitude des banques

Des retards dans la concrétisation pourraient décourager certains candidats. « D’autant que les craintes, notamment liées à la perte de son emploi, viendront s’y ajouter », précise Jean-Marc Torrollion, Président de la FNAIM.

Dans ce contexte, l’assouplissement des recommandations du HCSF a certes été apprécié. Mais à l’avenir, quelle sera l’attitude des banques ? Si la prudence l’emporte chez elles, notamment vis-à-vis des acquéreurs travaillant dans les secteurs touchés par la crise, cet attentisme agira, selon les agents immobiliers, comme un frein sur le marché en 2021.

Alors, à quoi s’attendre en 2021 ? Bien sûr, le marché immobilier ne sortira pas indemne de la crise économique qui s’annonce. Depuis septembre, il est déjà entré dans une nouvelle phase de repli dont l’ampleur reste encore inconnue. Toutefois, il ne devrait pas non plus s’effondrer notamment grâce au maintien de la confiance des ménages et des taux d’emprunt qui resteront exceptionnellement bas.

O.D. / Bazikpress © Adobe Stock