
À l’instar d’un agent immobilier, un chasseur de bien aux Pyrénées-Atlantiques définit lui-même les tarifs à appliquer à ses prestations. Aucune loi n’encadre cet aspect de son intervention. Seul son droit à honoraires est évoqué par la loi Alur de 2014. Pour ce qui est de ses rémunérations, comment se calcule leur montant ? Voici les différents procédés opérés par les chasseurs immobiliers.
La tarification au pourcentage
En adoptant cette formule, les rémunérations du chasseur vont représenter un pourcentage du prix du bien. En général, elles se trouvent entre 1,5 % et 5 %. Plus l’assiette de calcul est élevée, plus le pourcentage diminue et inversement. Cette méthode de tarification est la plus utilisée dans le secteur.
La tarification au forfait
Le montant des honoraires du chasseur est défini précisément et à l’avance. Cela permet à l’acheteur-client de l’anticiper dans ses dépenses. Notez que le professionnel peut négocier le prix du bien, mais touchera la même somme préétablie, quelle que soit l’issue des négociations.
La tarification selon que le vendeur est un professionnel ou un particulier
Certains chasseurs de biens adoptent des tarifs différents selon le type de vendeur auquel ils ont affaire. Généralement, ils définissent leurs honoraires au pourcentage du prix du bien. Mais le pourcentage est plus élevé si la propriété appartient à un particulier. Il est plus bas si le bien a été trouvé à partir d’une agence.
La tarification avec un pourcentage fixe et une commission variable
Ce mode de tarification établit une partie d’honoraires qui représente un pourcentage fixe par rapport au prix du bien. En général, la moyenne appliquée est de 2 % à 3 %. À cela s’ajoute une commission qui se calcule en fonction du rabais négocié avec le vendeur.
Pour rappel, la réglementation indique que le chasseur d’appartement ne peut percevoir d’honoraires que si sa mission aboutit.